Le bing bang intérieur. Quand les épreuves guérissent l’âme.

J’ai lu ce livre il y a quelques années. À cette période de ma vie, j’avais été ébranlée par la pertinence des histoires vécues qui y étaient racontées et de voir que l’on passe souvent par le processus du phénix au cours de notre vie. L’idée m’est venue dernièrement de le relire pour voir si son contenu serait encore aussi percutant, après le chemin parcouru, après avoir vécu moi-même quelques fois le processus du phénix, ce processus de mort et de renaissance des cendres suite à certaines périodes difficiles de la vie. J’ai relu ce livre d’Elizabeth Lesser comme si je découvrais pour la première fois les histoires vraies de gens ordinaires qui, après un coup du destin ou un désastre, ont décidé de vivre plus pleinement. Des histoires très émouvantes, récits de trahison, de divorce, de maladie et de mort, où l’on court des risques et surmonte ses peurs.

« Depuis la nuit des temps, les êtres humains se rassemblent, parlant et pleurant, riant et priant, tentant de trouver du sens dans cette vie déroutante.  En partageant nos spécificités humaines, nous nous sentons moins seuls, moins étranges et moins pessimistes. Et, à notre grande surprise, au cœur de chacune des histoires, de chaque mythe individuel, nous découvrons un trésor splendide, une source infinie de pouvoir et de douceur : l’âme lumineuse de chaque voyageur. »

« La trahison, la maladie, le divorce, l’écroulement d’un rêve, la perte d’un emploi, la mort d’un être cher; toutes ces épreuves peuvent être perçues comme des occasions de s’initier à une vie plus profonde. Lorsque nous descendons jusqu’aux tréfonds d’une perte et que nous demeurons patiemment dans l’obscurité avec un cœur ouvert, nous pouvons revenir en portant avec nous la douceur de la vie et l’euphorie de la croissance intérieure.  Quand nous n’avons plus rien à perdre, nous trouvons le vrai soi. Le soi qui est entier, le soi qui est assez, le soi qui n’a plus besoin des autres pour le définir ou le compléter et qui ne cherche plus que des compagnons pour le voyage. C’est ainsi qu’on accède à une vie pleine de sens et d’espoir, une vie où l’on accède au bonheur réel et à la paix intérieure. C’est ce qu’on appelle le Processus du Phénix. »

« Si j’aborde les changements dans ma vie en comprenant bien le processus à l’œuvre et ne m’ouvrant à la douleur, mon travail quotidien sera rapide et fructueux. Comme le disait le docteur Bernie Seigel: « La vie, c’est la douleur de naitre, nous sommes ici pour accoucher de nous-mêmes. »

  • Elizabeth Lesser

La déco et moi

On ne trouve pas de décoration à la mode ou tendance sur les murs chez moi. Pas parce que je n’aime pas la déco ! Simplement parce que ça ne me parle pas et que je finis toujours par donner ces choses qui ne me ressemblent pas.

Sur les murs de mon appartement, il y a des peintures. Certaines de peintres professionnels, mais surtout des œuvres de mes amies, de ma mère, ainsi que certaines de mes modestes créations.

Sur mes murs, il y a aussi beaucoup de photos. Des photos des membres de ma famille, mes enfants, mes petits-fils. Un petit autel sur lequel se trouve les photos de mes proches disparus. Mes parents, ma sœur, mon beau-père.

Mes petits-fils aiment regarder les photos sur mes murs et sur les buffets. Ils me posent avec intérêt des questions sur ces personnes figées par l’objectif sur du papier glacé. Rémi surtout ! Il me demande souvent : je suis où moi ? en parlant de lui ! Et je refais avec lui le tour des photos comme s’il ne les avait jamais vus. Et je vois sa fierté de faire partie de mon mur des célébrités !

Sans qu’il n’y paraisse, Rémi et Léon en apprennent un peu sur la vie de leurs arrière-grands-parents et de leurs grands-parents. Ils adorent voir leur mère quand elle était petite. Ils sont surpris de voir que grand-maman Didi n’a pas toujours eu les cheveux blancs !

Oui, mes murs parlent. Ils parlent de l’amour que je porte à mes proches. Ils sont le reflet de ce qui est important pour moi dans la vie. C’est ma déco à moi. Une déco remplie d’amour !